La République du Cap-Vert… la flamme de l’Afrique de l’Ouest qui a illuminé le monde par sa qualification historique pour la Coupe du Monde

Par le Dr. Ezzat El Jamal, rédacteur en chef du groupe médiatique Al-Youm Al-Sabea et du magazine La Diplomatie Marocaine

Une félicitation officielle et populaire à un pays dont la gloire réside dans la détermination de ses hommes
Avec des sentiments de fierté et d’admiration, le Dr. Ezzat El Jamal adresse ses plus sincères félicitations à Son Excellence le Président de la République du Cap-Vert, M. José Maria Neves, ainsi qu’au Premier ministre M. Ulisses Correia e Silva, qui incarne l’ambition politique et le leadership dynamique d’un État qui construit le présent et fonde l’avenir.
Je rends également un hommage solennel au peuple authentique du Cap-Vert — un peuple dont la sueur a irrigué la terre de la patrie pour y semer la gloire — et qui récolte aujourd’hui le plus grand exploit footballistique de son histoire : sa qualification méritée à la Coupe du Monde.
Félicitations également à la Fédération cap-verdienne de football, à l’entraîneur national héroïque et à tous les joueurs valeureux qui ont écrit une épopée d’honneur inoubliable.

Le Cap-Vert : un petit pays par sa taille… mais grand par sa détermination
Située dans l’océan Atlantique, au large de la côte ouest de l’Afrique, la République du Cap-Vert – ou Cabo Verde comme on l’appelle internationalement – est un petit État insulaire de moins d’un demi-million d’habitants.
Mais malgré sa superficie réduite, elle a prouvé que la grandeur ne réside pas dans l’étendue du territoire, mais dans la clairvoyance, la vision et la réussite.
Aujourd’hui, le Cap-Vert n’est plus seulement un archipel touristique paradisiaque, mais un symbole de la volonté africaine montante, une nouvelle flamme qui éclaire la carte du continent sur la scène mondiale.

Un exploit sportif à la hauteur d’une nation
Lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, l’équipe nationale cap-verdienne a écrit des pages de bravoure, défiant de grandes sélections grâce à sa tactique, sa discipline et sa foi en elle-même.
Dans le match décisif contre le royaume d’Eswatini, le Cap-Vert s’est imposé 3 à 0, scellant ainsi son premier billet historique pour la Coupe du Monde.
Un moment qui n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un travail de fond et d’une stratégie claire, impliquant le gouvernement, la fédération, le public, les joueurs et même la diaspora.

Le peuple : des larmes d’or et une joie à la taille du pays
Cette qualification n’a pas été qu’un événement sportif… mais une explosion nationale d’émotions.
Les foules sont descendues dans les rues de la capitale Praia, comme dans toutes les îles, villages et villes.
Les chants ont résonné, les drapeaux se sont levés, et les larmes se sont mêlées aux applaudissements.
Le peuple cap-verdien n’était pas un simple spectateur : il faisait partie intégrante de cet exploit.
C’est lui qui a patienté, soutenu, espéré cette victoire depuis des années.
Et aujourd’hui, il prouve que la grandeur d’un peuple ne se mesure pas à sa taille, mais à sa sincérité, à sa loyauté et à son ambition.
La Fédération : une institution qui construit l’espoir
Sous la bannière de la Fédération cap-verdienne de football (FCF), ce projet national a vu le jour.
Fondée en 1982 et affiliée à la FIFA en 1986, la Fédération a mis en place un plan à long terme pour développer le football local :
construction d’infrastructures, formation de joueurs, intégration des professionnels issus de la diaspora et organisation du championnat national.
Elle a également bénéficié de la coopération fructueuse avec la CAF et la FIFA, notamment à travers des programmes comme “Football for Schools”, plaçant le sport au service de la société.
L’État : transformer le rêve en réalité
Sous la direction du président José Maria Neves et la vision du Premier ministre Ulisses Correia e Silva, le sport est devenu un véritable outil de développement.
De nouvelles infrastructures voient le jour, la jeunesse est soutenue, les talents sont encouragés, et le Cap-Vert devient une plateforme d’innovation dans les domaines sportif, culturel et touristique.
Aujourd’hui, le pays est reconnu comme :
- Un État du sport propre,
- Une destination touristique prometteuse,
- Un pays de culture et d’ouverture,
- Et un modèle d’avenir pour l’Afrique.
Le Cap-Vert partage sa fierté avec le monde
À une époque où le monde est plus connecté que jamais, le rôle des médias ne se limite plus à rapporter les faits : ils transmettent les histoires d’espoir et de persévérance.
Ainsi, cet exploit cap-verdien fait le tour du monde à travers la presse, la télévision et les réseaux sociaux, portant la fierté nationale jusqu’aux cœurs de tous ceux qui croient aux rêves des petites nations qui écrivent leur propre histoire.
Le Cap-Vert hisse haut son drapeau
Désormais, le drapeau cap-verdien flotte parmi les nations qualifiées pour la Coupe du Monde.
L’hymne national est prêt à retentir sur la scène mondiale.
Les supporters attendent avec impatience le tirage au sort, tandis que l’équipe se prépare à affronter les plus grandes sélections.
Mais au-delà des résultats, la qualification en elle-même est une victoire.
C’est le moment où le Cap-Vert dit au monde :
“Nous sommes là… Nous sommes un peuple qui mérite… et nous continuerons à rêver.”

Le Cap-Vert : de la lumière de ses îles à l’éclat de son continent
Ce qui s’est réalisé aujourd’hui n’est pas seulement un succès sportif, mais une incarnation de la résilience d’un peuple qui a cru en son rêve et dont la détermination ne faiblit jamais.
Le Cap-Vert, sorti de l’ombre de ses îles pour illuminer le ciel de l’Afrique et du monde, prouve que la grandeur se mesure à l’esprit qui habite l’homme.
Cette page historique marque le début d’un nouveau chapitre de lutte, de défi et de succès, où le Cap-Vert appelle tous les peuples du continent :
“Levez la tête, rêvez sans limites… le ciel n’est pas la fin, mais le commencement.”
De ses petites îles jaillit désormais une lumière qui rayonne sur tout un continent —
le Cap-Vert écrit les pages de gloire que raconteront les générations à venir.



