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Al-Sissi… le président qui a sauvé Israël de l’Égypte

Al-Sissi… le président qui a sauvé Israël de l’Égypte
La relation entre Le Caire et Tel-Aviv n’est plus une simple question de « normalisation politique » ou de « coopération économique ». Sous Abdel Fattah al-Sissi, elle s’est transformée en quelque chose de bien plus grave : le dépouillement de l’Égypte de ses cartes stratégiques et leur remise directe à Israël.
L’eau, le gaz et l’électricité… remis à l’ennemi
Al-Sissi a placé entre les mains d’Israël tout ce qui rend l’Égypte paralysée dans toute confrontation future. Aujourd’hui, tout mouvement imprévu de Tel-Aviv pourrait être accompagné d’un coup organisé : neutraliser les défenses aériennes, couper le gaz et couper l’électricité. C’est le coup fatal qu’Israël a obtenu sans avoir à tirer une seule balle.
L’accord gazier signé par Sissi avec Israël n’était pas un simple commerce, mais le véritable bouclier de survie de l’économie israélienne. Avec cet accord, l’Égypte a payé la moitié de la facture des guerres de Tel-Aviv et lui a assuré une source de financement stratégique pour des décennies. Comment un pays de la taille de l’Égypte peut-il se placer sous la dépendance de son ennemi historique ?
Israël jubile… et l’Égypte perd
Israël n’a pas caché sa reconnaissance : « Sissi nous a sauvés et nous a permis de gagner sans tirer une seule balle ». Ce n’est pas de la propagande, mais la réalité : l’Égypte, le plus grand pays arabe, a été dépouillée de sa puissance stratégique par son propre président, et est devenue « le plus grand cadeau » offert à Israël depuis la signature de Camp David.
La tromperie médiatique… des soldats fantômes dans le Sinaï
Alors que les réseaux de propagande du régime parlent de la présence de « 40 000 soldats égyptiens dans le Sinaï » en violation de l’accord de Camp David, aucune preuve officielle ni image satellite ne vient confirmer ces affirmations. Tout cela n’est qu’une opération de communication destinée à redorer l’image de Sissi et à le présenter comme défenseur de la sécurité nationale, alors qu’en réalité il a vidé le Sinaï de sa portée stratégique et confié sa sécurité à des arrangements avec Israël.
L’abandon de la carte de la résistance
Depuis des décennies, Le Caire savait que la résistance palestinienne représentait une carte stratégique pour l’Égypte : une protection pour sa sécurité nationale et une affirmation de son rôle arabe. Même le président Hosni Moubarak – malgré ses différends avec le Hamas – n’a jamais totalement abandonné la carte palestinienne et la gardait comme un levier de pression et d’équilibre.
Mais Sissi a totalement renoncé à cette carte. Sa guerre contre les Frères musulmans l’a conduit à traiter le Hamas comme un ennemi, et non comme un allié naturel lié au destin de la sécurité nationale égyptienne. Ainsi, le régime a perdu une carte historiquement égyptienne, se coupant du peuple palestinien et de tout rôle réel dans le conflit.
L’Égypte… de la direction de la nation à la marge de l’Histoire
En quelques années seulement, l’Égypte a perdu ce qu’elle avait construit durant des décennies. Un pays qui avait dirigé la nation arabe, accueilli l’Organisation de libération de la Palestine et soutenu la résistance au Liban et en Syrie est devenu aujourd’hui un simple suiveur, sans levier de pression, sans indépendance, sans souveraineté sur ses décisions.
Abdel Fattah al-Sissi n’a pas été un président qui a seulement mal calculé, il a été – aux yeux d’Israël – le président qui l’a sauvée de l’Égypte elle-même.
Tel-Aviv a réalisé grâce à lui sa plus grande victoire : sortir l’Égypte de l’équation de l’affrontement et la transformer d’une menace stratégique en partenaire économique et sécuritaire.

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