
L’Amérique… le tigre de papier
Les médias occidentaux n’ont cessé de présenter les États-Unis comme une superpuissance invincible, une armée que rien ne peut arrêter, et un État qui contrôle le destin des peuples et change les équilibres du monde d’une simple pression sur un bouton. Mais cette aura médiatique se dissipe rapidement dès que l’on découvre la réalité : l’Amérique n’est rien de plus qu’un tigre de papier. Car dès qu’elle affronte un adversaire doté de volonté et qui ne craint pas la mort, elle recule et se retire, couverte de blessures.
Du Vietnam à l’Afghanistan en passant par l’Irak, le scénario s’est répété : la défaite après l’hémorragie de sang et d’argent. Au Vietnam, des combattants pieds nus, armés d’armes rudimentaires, ont défait une armée colossale : plus de 85 000 soldats américains y ont trouvé la mort avant que Washington ne se retire, humiliée, en 1975. En Afghanistan, après vingt ans d’occupation, un coût dépassant 2 000 milliards de dollars et près de 2 500 soldats américains tués, les Talibans ont repris le pouvoir comme au premier jour. En Irak, plus de 40 000 soldats américains sont tombés, tandis que la facture de la guerre a dépassé 1 900 milliards de dollars, pour n’aboutir qu’à un pays livré au chaos, aux milices et à la ruine.
Et d’autres terrains n’ont pas été moins cruels : au Liban, en 1983, 241 marines américains ont péri dans une seule explosion, poussant Washington à se retirer piteusement. En Somalie, l’armée américaine n’a pas supporté la perte de 18 soldats lors de la bataille de Mogadiscio, se retirant précipitamment et laissant s’effondrer son projet. Aujourd’hui encore, malgré plus de 750 bases militaires disséminées dans le monde, l’Amérique est incapable de mener un affrontement direct. Elle se cache derrière les océans, lance ses missiles depuis les profondeurs marines, puis disparaît aussitôt. Oui, c’est une puissance militaire, mais sans endurance, sans souffle long, sans véritable volonté. Ainsi, la qualifier de « tigre de papier » n’est pas une simple métaphore, mais une vérité irréfutable.
À l’intérieur même des États-Unis, l’image de puissance se fissure davantage. Le président actuel, Donald Trump, considéré par beaucoup comme le président le plus dangereux et le plus faible de l’histoire américaine, fait face à un rejet massif à la fois sur le plan intérieur et international. Après seulement sept mois de son second mandat, les sondages ont révélé que 56 % des Américains rejetaient fermement sa gestion, tandis qu’il ne bénéficiait que d’un soutien limité de 40 %, et que 4 % restaient indécis. Plus révélateur encore : l’appui à Trump se concentre principalement parmi les plus de 65 ans, tandis que la majorité des jeunes le rejettent ; chez les 18-29 ans, son taux de soutien n’a pas dépassé 29 %.
La fracture est profonde : les démocrates le rejettent massivement, les républicains continuent de le soutenir, et 95 % des libéraux s’y opposent. Résultat : la cote de popularité du président n’excède pas 38 %. Ces chiffres révèlent le portrait d’une nation profondément divisée, dont le mythe de leadership mondial se désagrège de l’intérieur avant même de vaciller à l’extérieur.
