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Mohamed Ziane contre le cœur du pouvoir : Abdellatif Hammouchi et Abdelouafi Laoufi contrôlent la justice, l’argent et les médias au Maroc », par le Dr Ezzat El Jamal.

Mohamed Ziane, le trésor public et les richesses pillées : corruption, répression et fabrication de preuves au Maroc

Mohamed Ziane, ancien ministre des Droits de l’homme et bâtonnier, âgé de 83 ans, est aujourd’hui devenu un symbole de la justice face à la machine répressive marocaine. Cet homme qui a consacré sa vie à la défense des droits des citoyens est devenu la cible directe d’Abdelatif Hammouchi, « roi de la sécurité » et directeur des services de renseignement, et du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Lafti, qui détiennent tout le pouvoir réel dans l’État. Même le droit de grâce n’appartient pas au roi, mais à ces responsables de la sécurité, tandis que le roi n’est qu’une façade pour le peuple.

L’arrestation et l’emprisonnement de Ziane n’étaient pas le fruit du hasard, mais avaient été soigneusement calculés et planifiés. Il a été emmené le 21 novembre 2022 par plus de 20 agents de sécurité, après que la cour d’appel de Rabat a confirmé le jugement de première instance rendu le 23 février 2022, le condamnant à trois ans de prison ferme, avec 11 chefs d’accusation fabriqués de toutes pièces, dont le détournement et la dilapidation de fonds publics.

Toutes ces mesures ont été prises sous la supervision directe de Hamouchi et Abou Laffit, afin d’envoyer un message clair à tous les défenseurs des droits humains : l’audace contre le Makhzen a un prix, quels que soient l’âge, l’expérience ou le statut juridique.

Mohamed Ziane n’était pas seulement un opposant au régime, il n’en contestait qu’une partie. Il défendait les détenus du mouvement rural et dénonçait les affaires de corruption à grande échelle, notamment les richesses accumulées par la famille régnante et les profiteurs locaux et étrangers, comme les mines d’or de Tata : la mine d’Aga et la mine de Doudrar, exploitées par la société Mines du Maroc et des entreprises étrangères. La mine d’Aga produit des milliers de kilogrammes par an, sans compter l’extraction de pierres contenant de l’or de la mine de Doudrar, où l’on trouve également des traces d’uranium, de diamants et d’autres métaux précieux. De même, le phosphate marocain, qui représente environ 70 % des réserves mondiales et équivaut à environ 50 milliards de tonnes, est exploité au profit d’une élite restreinte, tandis que le peuple souffre de la pauvreté et de la marginalisation.

La machine sécuritaire dirigée par Hamouchi, avec la complicité du ministre de l’Intérieur, ne s’est pas contentée d’arrestations et de procès truqués, mais a également recouru à une surveillance intensive, à une surveillance constante, à l’installation de caméras dans les hôtels et à une diffamation médiatique immorale, afin d’éliminer toute trace de droit ou de justice. Même la justice est devenue un instrument entre les mains du Makhzen, et le peuple est au service de ceux qui tirent les ficelles en coulisses.

En outre, la politique du Makhzen au Maroc repose sur la fabrication de preuves et la diffamation des opposants à l’échelle internationale, le contrôle total des médias nationaux rendant tout soutien international ou populaire pratiquement impossible. Les journaux et les médias, contrôlés par l’État, s’efforcent d’affaiblir le moral et d’occulter les faits. Ils ont éliminé de nombreux journalistes et politiciens, dont beaucoup ont changé leurs principes et leur nature au nom de la réconciliation et de l’argent. Les médias sont ainsi devenus une partie intégrante de la machine répressive, justifiant la corruption et faisant la sourde oreille à la vérité.

Le procès de Ziane a suscité des critiques internationales. L’organisation « Mena pour les droits humains » à Genève a affirmé que cette affaire était un exemple récent de l’utilisation croissante des accusations pénales contre les détracteurs de premier plan, et que le procès de Ziane avait été

Le procès de Ziane a suscité des critiques internationales. L’organisation « Mena pour les droits humains » à Genève a affirmé que cette affaire était un exemple supplémentaire du recours croissant à des accusations pénales contre des détracteurs de premier plan, et que le procès de Ziane constituait une atteinte au système lui-même.

Aujourd’hui, Mohamed Ziane purge une peine de trois ans à la prison d’Al-Arjat, près de Rabat, mais il reste un symbole de justice et de dignité, et la voix de tous les citoyens qui se sentent opprimés.

Le Maroc, malgré sa richesse en or, en phosphate et en métaux précieux, voit son peuple souffrir quotidiennement de la pauvreté et de la marginalisation, tandis que le Makhzen et l’élite continuent de piller sans compter les richesses naturelles. Abdelatif Hammouchi et Abdelouafi Aboulafiyat contrôlent la justice, la politique, les médias et la sécurité, et monopolisent entièrement le pouvoir décisionnel, au point que même la grâce de Ziane est désormais entre leurs mains et non entre celles du roi.

Cet article est un cri lancé à tous les peuples arabes : la justice n’est pas entre les mains du roi seul, mais entre celles des forces de sécurité qui contrôlent tous les rouages de l’État. Cependant, la vérité ne meurt pas, et l’injustice, aussi grande soit-elle, sera combattue par ceux qui ont le courage de s’y opposer.

Message au roi Mohammed VI :

Ne vous inquiétez pas, la véritable décision est entre les mains d’Abdellatif Hammouchi et du ministre de l’Intérieur, mais l’histoire et le peuple vous jugeront. Protéger les défenseurs des droits humains comme Mohammed Ziane rendra au Maroc sa justice et sa crédibilité aux yeux du monde, sinon la vérité restera, quoi que vous fassiez pour la faire taire.

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