السلطة الرابعةسياسةقراءة في الصحف

Al-Sissi… le mandataire indispensable pour Israël et l’Occident

Al-Sissi… le mandataire indispensable pour Israël et l’Occident
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi n’est pas seulement un dirigeant local qui impose sa poigne à 120 millions de citoyens, il est devenu un pilier stratégique pour Israël au cœur de la région, et une couverture politique pour les crimes commis à Gaza. L’Occident le sait, ferme les yeux, et même le récompense, car son maintien au pouvoir constitue une garantie pour la sécurité d’Israël avant d’être une garantie pour la stabilité de l’Égypte.
Un Occident qui critique “du bout des lèvres” mais profite en profondeur
Depuis 2013 jusqu’à aujourd’hui, la communauté internationale n’a guère adressé de critiques sérieuses à Sissi. Les États-Unis et l’Europe savent parfaitement que les élections égyptiennes sont tout sauf transparentes, et que des dizaines de milliers d’opposants croupissent dans les prisons. Mais qu’est-ce que cela signifie face à une fonction jugée plus importante : garantir la sécurité d’Israël et empêcher l’Égypte de bouger de façon indépendante au moment de la guerre à Gaza ?
Même dans les rapports de Reuters et des organisations de défense des droits humains, tout est clair : répression, fraudes, arrestations, médias contrôlés. Mais l’Occident préfère un « silence doux » à une confrontation réelle, car l’homme qui gouverne l’Égypte n’est pas seulement un allié : il est le mandataire le plus fidèle des intérêts israéliens et américains dans la région.
Le passage de Rafah… une souveraineté confisquée
La plus grande tragédie se révèle au poste-frontière de Rafah, qui devrait être purement égyptien. La souveraineté sur un sol égyptien est transformée en une décision aux mains de l’occupation israélienne. L’aide humanitaire destinée à Gaza n’entre qu’avec l’autorisation de Tel-Aviv. Et même le Palestinien qui souhaite traverser Rafah vers l’Égypte doit obtenir une approbation israélienne avant de poser le pied dans le Sinaï. C’est une humiliation nationale sans précédent, et pourtant le régime égyptien l’accepte, devenant ainsi un simple exécuteur des décisions israéliennes, sans aucune souveraineté.
Le génocide à Gaza… un atout politique pour Sissi
Le paradoxe est que le massacre perpétré par Israël à Gaza s’est reflété politiquement en faveur de Sissi, du moins temporairement. L’Occident, qui cherche n’importe quel canal pour gérer la catastrophe, ne voit dans la région que Le Caire officiel. Israël a besoin de lui, l’Amérique a besoin de lui, et l’Europe ferme les yeux sur toutes ses violations internes, car il est tout simplement « l’homme qu’il faut » pour maintenir Gaza assiégée et Israël en sécurité.
30 juin… un coup d’État contre le rêve égyptien
Mais la vérité que les Égyptiens ne doivent pas oublier est que ce qui s’est produit le 30 juin n’était ni une « révolution populaire » comme on l’a présenté, ni un simple conflit politique entre un mouvement et un président, ni même une ambition militaire pour le pouvoir. C’était un complot complet : un coup d’État contre la volonté des Égyptiens, contre leurs rêves de dignité et de justice sociale, et contre une opportunité historique de bâtir une véritable démocratie.
Le 30 juin fut un coup d’État contre « l’Égypte elle-même » : contre sa souveraineté, contre son indépendance décisionnelle, contre ses richesses dilapidées et vendues, et contre son histoire qui fut autrefois une source de fierté pour la nation.
Sissi… l’homme d’Israël par excellence
Aujourd’hui, plus d’une décennie après le coup d’État, l’Égypte apparaît plus enchaînée que jamais. Aucune souveraineté sur le passage de Rafah, aucune indépendance dans la décision politique, aucun projet national la libérant de la dépendance économique. Tout ce qui reste, c’est un président dont le nom est lié à Israël bien plus qu’à son propre pays, au point d’être devenu, à ses yeux, « l’homme irremplaçable ».
Mais l’Histoire n’épargne personne, et les peuples n’oublient pas. Et, peu importe la durée du mandat du mandataire, l’Égypte restera capable de se relever et de retrouver sa place naturelle : une force qui affronte Israël, non un serviteur qui le protège.

مقالات ذات صلة

اترك تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *

زر الذهاب إلى الأعلى