السلطة الرابعة

Rédacteur en chef, Dr. Ezzat Elgammal écrit :Le Liban entre la trahison de l’État et la victoire de la Résistance

Le Liban vit un moment d’explosion. Un instant décisif qu’il n’a pas connu depuis des décennies.
Soit le Liban reste une patrie libre, rebelle à l’occupation, soit il se transforme en simple annexe du projet sioniste-américain, gouverné par les ambassades et soumis aux ordres de l’étranger.

  1. Un État sans souveraineté
    Quel État est-ce, incapable de protéger ses frontières ?
    Quel État est-ce, qui permet aux avions israéliens de traverser son ciel quotidiennement sans riposter ?
    Quel État est-ce, qui a livré à toute vitesse un prisonnier israélien comme s’il n’était qu’un bureau de poste au service de l’ennemi, alors qu’il a abandonné ses propres fils pourrissant dans les prisons israéliennes ?
    Un État qui ne contrôle pas tout son territoire n’est pas un État.
    Un État qui complote contre ses résistants et ferme les yeux sur le sang de ses enfants n’est pas un État.
    Un État dirigé par téléphone depuis Washington et Tel-Aviv n’est pas un État, mais une honte pour son peuple.
  1. Une armée paralysée
    L’armée, censée être le bouclier de la nation, est devenue une institution paralysée.
    30% de ses soldats appartiennent à une seule communauté, et ses calculs confessionnels l’empêchent de toute confrontation avec la Résistance.
    Ses dirigeants mettent en garde contre un affrontement avec le Hezbollah, non pas par patriotisme, mais par crainte d’exploser de l’intérieur.
    Quelle armée est-ce, qui reste spectatrice alors que le sud, la Békaa et la banlieue sud sont bombardés ?
    Quelle armée est-ce, qui tolère l’occupation israélienne de notre terre et la menace sur notre capitale, puis se réfugie dans le silence ?
    C’est une armée sans doctrine, sans volonté, sans souveraineté.
  2. Le complot de l’étranger

La pression américaine a atteint son paroxysme
Washington conditionne toute aide au Liban à la mise en œuvre du désarmement de la Résistance.
Israël menace d’une guerre éclair pour détruire ce qui reste des capacités du Hezbollah.
Les puissances occidentales sourient d’un sourire hypocrite en disant aux Libanais : « Livrez vos armes… et nous vous donnerons de l’aide ».
Mais ces aides ne sont qu’un poison dans le miel.
Celui qui livre ses armes aujourd’hui, livrera demain sa souveraineté, ses frontières et sa décision nationale

  1. La Résistance… la seule vérité
    Quand l’État a chuté, quand le gouvernement a trahi, quand l’armée s’est tue, qui est resté ?
    Qui a libéré la terre en 2000 ?
    Qui a vaincu Israël en 2006 ?
    Qui a affronté le terrorisme aux frontières orientales du Liban ?
    Qui combat aujourd’hui aux côtés de la Palestine dans la bataille de « l’unité des fronts » ?
    C’est la Résistance.
    Elle seule a empêché le Liban de devenir une colonie israélienne.
    Elle seule protège son ciel et sa terre avec le sang de ses martyrs.
    Elle seule ose dire NON à l’Amérique et à Israël.
  2. Les messages de la Résistance

  3. À l’État : Si vous êtes impuissants, ne bloquez pas ceux qui vous protègent. Ne soyez pas les complices de l’ennemi contre votre peuple.
    À l’armée : Nous ne vous demandons pas la guerre, mais au moins la neutralité. Laissez avancer ceux qui ont l’armes et la volonté.
    Aux traîtres : Vous êtes une honte pour le Liban, et le jour viendra où le peuple vous jugera.
    À Israël : Si vous touchez à l’arme de la Résistance, sachez que le feu qui s’embrasera ne s’éteindra pas.
    À Washington : Le Liban n’est pas une colonie américaine. Cette terre n’est pas à vendre, et cette dignité n’est pas négociable.
  1. Le choix : Résistance ou effondrement
    Ceux qui parlent d’« un État dans l’État » oublient que l’État officiel est déjà mort, que l’armée est sans âme, et que le gouvernement est sans honneur.
    La Résistance n’est pas un État dans l’État… elle est l’État quand l’État disparaît.
    La Résistance n’est pas une milice hors-la-loi… elle est la loi quand la loi abandonne son peuple.
    Désarmer la Résistance serait un suicide collectif pour le Liban.
    Affronter le Hezbollah n’est pas affronter un parti, mais un peuple entier qui refuse l’humiliation et la soumission.
    Conclusion
    Les armes de la Résistance ne seront pas livrées.
    Le Liban ne sera pas vendu aux marchés des ambassades.
    Nous ne serons pas otages de Washington ni de Tel-Aviv.
    Aujourd’hui, le Liban est à la croisée des chemins :
    Soit il choisit la voie de la Résistance, celle de la dignité, de la liberté et de la souveraineté,
    Soit il prend celle de la trahison, de la reddition, de l’occupation.
    Et le peuple a dit son mot :
    La Résistance demeure… et la Résistance, c’est le Liban.

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