Le rédacteur en chef, Dr. Ezzat Elgammal, écrit : « La nation met ses dirigeants à l’épreuve… et Gaza écrit l’histoire par sa résistance. De Rafah au monde : la résistance demeure, la trahison s’effondre

La Flotte de la Résistance prend la mer… Les peuples combattent tandis que rois et présidents trahissent
Depuis Barcelone, est parti aujourd’hui la plus grande flotte humanitaire de l’histoire contemporaine : plus de 50 navires transportant des militants venus de 44 pays, en route vers Gaza, assiégée depuis 2007. Un moment historique qui prouve que les peuples vivants sont plus forts que les gouvernements morts.
Alors que des hommes et des femmes libres d’Europe prennent la mer, risquant leur vie pour défendre Gaza, les rois arabes et les présidents de la guerre restent spectateurs, silencieux, ou bien traîtres qui coordonnent avec l’occupant. Ces dirigeants n’ont plus rien à voir ni avec l’arabité, ni avec l’islam : ce ne sont que des agents d’Israël, protégeant leur trône humilié en échange du sang palestinien.
Ô peuples de la nation, ces gouvernants sont devenus une honte pour la religion et pour l’Histoire. Ils ont trahi Jérusalem, ils ont trahi Gaza, ils ont trahi l’arabité et l’islam. Pendant que les enfants meurent de faim et que les femmes sont ensevelies sous les décombres, eux dépensent des milliards pour des palais et des armes dirigées uniquement contre leurs propres peuples.

Ô hommes libres,
aujourd’hui, la vérité éclate :
les peuples se tiennent aux côtés de Gaza.
Les rois et présidents, eux, se tiennent aux côtés d’Israël.
[03/09, 15:30] Hafida: Gaza assiégée… les peuples résistent… tandis que les rois et les présidents vendent la religion et la dignité à Israël
Trente-huit tentatives de briser le blocus ont déjà eu lieu, et chaque fois Israël a répondu par la force, la piraterie et le meurtre. Aujourd’hui, avec la trente-neuvième tentative, le monde libre écrit une nouvelle page de l’histoire de la résistance humaine. Tandis que les dirigeants arabes enfouissent leurs têtes dans le sable de la trahison, les peuples choisissent de hisser le drapeau de la dignité et de la résistance.
Gaza n’attend plus rien de régimes vendus par Israël au marché de la honte ; elle mise uniquement sur la Flottille de la Résistance et sur les peuples libres qui ont dit : Non au blocus… non à la famine… non aux rois et présidents complices… oui à la liberté et à la dignité pour Gaza.
Le départ de la Flottille de la Résistance mondiale depuis Barcelone, avec plus de cinquante navires et des militants venus de quarante-quatre pays, est un cri d’humanité face à l’injustice, et un scandale moral pour les régimes arabes qui se rangent aux côtés de l’occupation. Rois et présidents protègent Israël par leurs décisions et leur trahison, tout en réprimant leurs propres peuples afin que leurs voix ne s’élèvent pas pour la Palestine.

En Arabie saoudite, le pays des deux saintes mosquées, prier pour Gaza est devenu un crime pour lequel on peut être arrêté, que ce soit dans la mosquée ou dans la rue. Comme si soutenir les opprimés était une trahison, tandis que la normalisation et la soumission aux sionistes seraient une vertu ! Quelle contradiction insoutenable ! Comment la terre de la Kaaba et de Médine peut-elle être gouvernée par des mains qui ont prêté allégeance à l’occupation et qui persécutent les hommes libres ?
L’histoire retient aujourd’hui ceci : les peuples vivent et résistent, les régimes ont trahi et se sont vendus, et Gaza demeure le symbole d’une dignité qui ne se brise pas.
Au Maroc, un peuple vivant brandit l’étendard de la Palestine, mais le dirigeant ordonne l’unification du prêche du vendredi pour que Gaza ne soit pas mentionnée, car le pouvoir normalisé obéit aux instructions de Tel-Aviv et de Washington. Quelle honte plus grande que d’interdire d’évoquer l’opprimé sur des tribunes édifiées pour proclamer la vérité ?
Aux Émirats, l’État est devenu un laboratoire de la normalisation : la citoyenneté est accordée aux juifs sionistes, et le pays se transforme d’une terre musulmane en une base israélienne sur le sol arabe. Son dirigeant, Mohammed ben Zayed, a vendu la religion et l’identité, réduisant son pays à une petite entité vassale, qui ouvre ses portes aux sionistes et les ferme aux libres de la nation.
En Égypte, où le point de passage de Rafah devrait être l’artère vitale de Gaza, le passage est fermé sur ordre et utilisé comme une arme de famine contre les habitants de la bande. Et lorsqu’il s’ouvre, ce n’est que sous pression internationale et avec l’aval d’Israël ! Quelle honte plus grande que de voir la décision égyptienne dépendre de la signature de l’ennemi ?

Ô hommes libres,
Les masques sont tombés : les dirigeants ne sont rien d’autre que des agents d’Israël. Ils gouvernent en son nom, protègent ses frontières et vendent la Palestine contre des trônes éphémères.
Mais les peuples ne sont pas morts. Aujourd’hui, les peuples sont avec Gaza, dans les rues, dans les ports, à bord des navires. Gaza n’est pas seule, et Gaza ne sera jamais seule.
[03/09, 15:30] Hafida: Que les régimes collaborateurs sachent que l’histoire ne fera pas de quartier, et que l’heure du compte viendra :
La vérité, c’est Gaza… la faim et le meurtre dans le silence du monde arabe et occidental.
Aujourd’hui, Gaza n’est pas seulement une ville assiégée ; elle est le symbole de la souffrance humaine imposée par l’occupation sioniste. Mais ce qui aggrave la situation, c’est le silence des dirigeants arabes qui ont transformé la nation en simple suiveuse d’Israël et des États-Unis. Du passage de Rafah jusqu’aux frontières égyptiennes, de la Jordanie à l’Arabie Saoudite et aux Émirats, la trahison est évidente à chaque étape : des politiques qui répriment le droit palestinien, ferment les passages et participent pratiquement au siège de Gaza, tandis que les peuples arabes souffrent et refusent cette injustice.
L’Égypte, pour sa part, s’enlise dans les dettes et n’agit que sur instructions d’Israël et du Golfe. La Jordanie, semblable à une copie de l’Égypte, se conforme aux directives israéliennes au lieu de protéger le peuple palestinien. L’Arabie Saoudite et les Émirats, avec leur argent et leur influence, entretiennent des relations solides avec l’occupant tout en soumettant la cause palestinienne à des négociations politiques. Tous ces dirigeants, sous prétexte de stabilité ou d’intérêt national, ignorent le sang des enfants et des femmes de Gaza et laissent l’humanité mourir sous leurs yeux.
Pourtant, les peuples arabes, malgré toutes les restrictions, refusent le silence et la trahison. Les cris de Gaza résonnent dans les rues du monde entier, trouvant solidarité sur tous les continents, tandis que les dirigeants arabes se cachent derrière leurs bureaux et protocoles. Gaza meurt sous les bombardements, et nous mourons de frustration. Gaza a faim de nourriture, et nous avons faim de dignité. Gaza est assiégée par l’occupant sioniste, et nous sommes assiégés par la lâcheté de nos dirigeants. Nous sommes tous Gaza… nous sommes tous Gaza… tu ne saignes pas seule.

Même lorsque les guerres et les agressions sont imposées, la résistance palestinienne combat avec honneur, tandis que les dirigeants arabes trahissent la responsabilité nationale et religieuse. Leur silence est une participation implicite aux massacres, et leur complicité est une tache indélébile dans l’histoire.
Les peuples libres, partout dans le monde, voient la vérité : que de nombreux dirigeants arabes ne sont que des instruments, tandis que la résistance représente la voix et les valeurs de la nation. Gaza n’est pas seule, et quiconque se tient contre l’injustice aux côtés de la Palestine fait partie de la lutte pour la dignité et la justice.
En fin de compte, la dignité et les libertés appartiennent aux peuples arabes. Quelle que soit la poigne sécuritaire, l’intimidation ou les arrestations, le véritable printemps des peuples, qui n’est pas superficiel, s’élèvera et votre règne tombera, quel que soit le temps. Et si vous protégez vos trônes ou vos ventres, cela ne vous durera pas.
